29 Juillet 2017
Remarqué avec son fameux "zaï, zaï, zaI", l'auteur-dessinateur se lance dans un genre bien connu de Raymond Queneau, , Yves Bonnefoy ou Prosper Mérimé: la supercherie littéraire.
Se moquant (un peu) de ses confrères et (beaucoup) de lui-même, Fabcaro démonte toutes les ficelles, et les "lieux communs" attachés aux carnets de voyage croqués par des illustrateurs globe-trotter chevronnés ou...en mal d'inspiration!
En soi, la couverture du livre et sa quatrième de couverture relèvent du chef-d'oeuvre de l'apparence trompeuse . Voyageur immobile, affabulateur, "bidonneur", Fabcaro montre que le talent peut aller de pair avec la légèreté et la dérision...Même le père du célèbre reporter belge se trouve embarqué dans ce récit fait de bric et de broc.
Et nous voilà soupçonneux :Tintin ne serait-il jamais allé au pays des incas ?
Carnet du Pérou: à lire impérativement.