6 Mars 2020
Dans la traduction claire et contemporaine (souhaité par le metteur en scène Eric de Dadelsen) le comédien Frédéric PICHON a su incarner avec force et conviction les mots et la vision poétique du poète autrichien . Grace à la disposition de l'espace scénique, un véritable échange a pu s'opérer avec le public (hélas clairsemé) . Ainsi l'esprit de la correspondance ( les textes "incarnés" étant bien des lettres) a -t-il été respecté au point qu'à la fin du spectacle, l'assistance a pu naturellement revenir avec le metteur en scène sur les thématiques chères au poète : l'introspection , la recherche d'une vérité de l'être toujours en mouvement, plus intéressé par la question que par la réponse, et un surprenant plaidoyer pour l'époque (1903-1908) pour une relation égalitaire entre l'homme et la femme. Nous recommandons ce beau travail à toutes les médiathèques et aux établissements scolaires (lycées) .