Henri Leborgne à la médiathèque

Parce qu’il n’a jamais su traire « à mains nues » une vache, Henri Leborgne a quitté la ferme familiale située à Plélan-le-Grand pour devenir, à la fin des années 40, ouvrier-soudeur à l’Arsenal de Rennes. Cette boutade en dit long sur l’humour et la vivacité de cet octogénaire venu présenter son livre de mémoires « d’une ferme à un cheval au monde ouvrier », à la médiathèque, le 2 février 2008. Ce témoin de la grande histoire, marqué par son expérience de requis du Service du Travail Obligatoire en Allemagne, durant la dernière guerre, a raconté avec émotion les nombreux épisodes d’une vie souvent marquée du sceau de rencontres marquantes. L’homme, qui confesse une soif de connaissance ininterrompue, est toujours à l'écoute de l’autre, son semblable avec ses différences qui enrichissent les échanges. Humaniste, Henri Leborgne ?
On peut s’en rendre compte en lisant son livre, comme son précédent « les castors rennais », disponibles à la médiathèque ou en vente à la librairie Babonneau de Plélan.

JL Méloche.