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Médiathèque Julien Gracq

Toute l'actualité de la médiathèque de Plélan-le-Grand en Ille-et-Vilaine

Coups de coeur du club des lecteurs

 

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L’ours Barnabé : cette bande dessinée due à Philippe COUDRAY, est un vrai régal d’humour et de poésie. Le temps d’une page, elle raconte les faits divers, cocasses, absurdes d’un ours des montagnes et de ses amis pas... si bêtes que cela. C’est une lecture que l’on recommande en famille au petit déjeuner, qui garantit l’échange et annonce une bonne journée. Ces titres (présents à la médiathèque) sont tout un programme de philosophie souriante : Ca baigne, gardons l’équilibre, la nuit porte conseil, tout est simple, sans l’ombre d’un doute.

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Comme un roman : pourquoi faudrait-il arrêter de lire des histoires aux enfants, sous prétexte qu’ils sont devenus trop grands ? Dans ce texte devenu désormais un classique, l’écrivain Daniel PENNAC, rappelle que la joie de la lecture est partagée par jeunes et « anciens » jeunes lorsque la parole s’en mêle !

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Un secret : ce roman subtil écrit par Philippe GRIMBERT, lui, nous apprend justement que le silence des adultes peut blesser, affecter les enfants. Comme le narrateur, né après la seconde Guerre mondiale, qui crée un frère de substitution aussi faux que l’histoire supposée de ses parents. Ce n’est qu’à l’âge de 15 ans qu’il découvrira, grâce à une voisine, que ses parents sont des survivants de la Shoa.

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La débâcle : désolé de revenir encore à la dernière guerre européenne mais il fallait saluer la publication par les éditions Allia de ce texte de César FAUXBRAS. Ce collectage de paroles de poilus de 40 prises sur le vif au moment de la défaite française ne sera publié, malgré les efforts infructueux de l’auteur, dès 1945, qu’après sa mort en... 2010 ! Présentés comme des brèves de comptoir, aussi savoureuses que des dialogues de Michel Audiard, ces propos qui se répondent, s’apostrophent et s’enguirlandent parfois, nous présentent des fantassins vieillissants, dépassés par le train de l’Histoire et qui loin de... l’entrain de guerriers plus jeunes (Allemands et Anglais), s ‘excusent de ne pas être des héros, mais seulement des hommes.

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