16 Octobre 2013
Jean-Jacques BECKER revient sur l'année 1914 et, par la même occasion ,nous replonge dans le contexte de cette Europe insouciante (?) qui ne croyait pas à la guerre, ou du moins à une guerre longue. En bon pédagogue, il brosse le portrait de ces hommes qui ont joué avec le destin d'un continent en paix, prospère et confiant dans l'avenir. Sous sa plume alerte, les visages bougent, prennent vie , comme les idées, les pensées de ces chefs d'état, de ces hommes politiques ou syndicalistes qui vont passer bon gré , mal gré de l'espoir d'un réglement diplomatique d'un litige entre pays à l'acceptation de la guerre.Il faut dire que tous les gouvernants ne soupçonnaient pas l'importance du sentiment patriotique de leurs citoyens-soldats . Cette guerre en effet, allait devenir une guerre des peuples, radicale et violente !! le lecteur surpris , découvrira au travers des pages l'importance naissante d'une opinion publique qui force en quelque sorte la main des tête couronnées ,telle le tsar Nicolas II, dépassé par l'esprit panslave des Russes.
OUI la guerre de 14 a bien eu lieu , ne l'oublions pas et et ne devenons pas amnésiques (volontaires?)comme ce voyageur sans bagage , d'un autre Jean (Anouilh, cette fois).